Imprimez votre steak à la maison

1. Avec quelle machine peut-on créer son steak ?
2. Quel dilemme veut résoudre la société espagnole Novameat ?
3. Quelle est la composition de ces steaks ? (5 éléments)
4. Citez les 3 raisons pour lesquelles les industriels s’intéressent au substitut de viande.
5. Citez 3 autres exemples d’expériences similaires.
6. Vrai ou Faux : cette viande est déjà disponible dans les supermarchés.

Une start-up : une jeune entreprise.
Un défi : un challenge.
Un dilemme : situation qui nécessite de faire un choix entre deux solutions contradictoires.
Abattre : tuer.
Le colza : fleur jaune utilisée pour fabriquer de l’huile végétale.
La texture : sensation au touché.
Miser : parier, croire.
Le bétail : animaux de la ferme.
Rivaliser : être en compétition.
Prétendre : affirmer.
Primordial : essentiel.
Fade : sans saveur.

– Que pensez-vous de la viande de substitution, est-ce une solution d’avenir ?
– Aimeriez-vous goûtez ce genre de viande ?
– Il y a-t-il d’autres solutions pour réduire son empreinte écologique ?
– Pourrions-nous élargir ce concept à d’autres aliments ? Si oui, lesquels ?

Sujet : le substitut de viande offre de nombreuses possibilités et son avenir semble très prometteur. Écologiste mais aussi gourmet, vous décidez de faire part de votre opinion aux lecteurs d’un magazine gastronomique. (B1 : 180 mots | B2 : 250 mots environ).

Avec l’Unreal Teriyaki, Subway lance la doublure végétale de son best of au poulet (Snaking)

Vidéo : Consommation : un steak sans viande fabriqué par une imprimante 3D (France Info)

Vidéo : Israël : une imprimante 3D pour concevoir des steaks hachés sans… viande (France Info)

Fausse viande, thon végétal: les viandes de substitution sont-elles vraiment écologiques ? (France Soir)

Viande végétale : Les Nouveaux Fermiers creusent leur sillon en grande distribution (Les Echos)

Transcription :

Serions-nous prêt à manger une viande qui sort d’une imprimante 3D ? Une start-up espagnole innove pour se faire une place sur ce marché de la viande végétale. Et de plus en plus d’industriels se lancent dans ces défis avec à la clé de potentielles conséquentes retombées financières.

Imaginez, dans le futur, pour un bon steak il ne faudra plus aller chez le boucher mais simplement appuyer sur le bouton de son imprimante. Depuis un an, la start-up espagnole Novameat travaille sur ce dilemme contemporain : comment manger de la viande sans abattre un animal ? Tout simplement en faisant appel aux végétaux. Ce steak est composé de petits pois, de protéines, de riz, de graisse de colza et de fibres d’algues. On mélange tout ça, l’imprimante ajoute couche sur couche et apparaît un morceau de viande végétale qui a l’aspect et la texture de viande animale.

Pas convaincu ? Pourtant ils sont nombreux à miser sur ce nouveau type d’aliments afin de trouver une alternative à l’élevage de bétail responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Chaque jour, les industriels rivalisent d’idées afin qu’un avenir sans viande animale soit possible. À l’automne dernier, il y a eu le premier steak fabriqué dans l’espace, certains prétendent avoir fabriqué une pièce de viande à base de gaz carbonique, d’autres du porc sans porc.

Mais, les plus sérieux sont ceux qui travaillent la viande en laboratoire. C’est le cas de Beyond Meat et son burger à base de betterave, d’huile de noix de coco et de fécule de pommes de terre, qui vient de nouer un partenariat avec les supermarchés Casino, des produits que l’on retrouve au rayon viande, telle est la stratégie commerciale de la start-up.

Toujours pas séduit par la viande végétale fabriquée par des blouses blanches ? C’est en tout cas un marché plein d’avenir. L’année dernière, les ventes de viande sans viande ont grimpé de 18 % rien qu’aux États-Unis. La banque Barclay a calculé que le marché de substitut à la viande pourrait peser 140 milliards d’ici 2030, de quoi aiguiser les appétits… financiers.